lundi 27 janvier 2014

adresse site officiel

Désormais le site officiel de Peggy Ferron-callot est : http://ferron-callot.net/

dimanche 2 octobre 2011

"interdépendance": le livre.


Les photos reproduites dans ce livret présentent une vingtaine des 133 mains que j'ai exposées en novembre 2010, chacune accompagnée d'un texte ainsi que le diaporama de 6minutes dans lequel on retrouve tous les moulages . Je vous invite à sa présentation le samedi 12 novembre de 10h à 12h00, à la médiathèque de St Chaptes . Vous pouvez également venir le chercher à l'atelier ou le commander au 06 99 00 13 67. Le tarif est de 20 euros .

mardi 25 janvier 2011

dimanche 31 octobre 2010

l'artiste est présente la semaine de 15h à19h
le week end de 10h à 12h et de 15h à 19h
les modèles participants peuvent retirer leur main le lundi 8 nov entre 18 et 19h ou plus tard à l'atelier .
CONTACT : 06 99 00 13 67

lundi 27 septembre 2010

La municipalité de St Chaptes vous invite , le samedi 30 octobre 2010 à partir de 19 h00, au temple qui se situe au coeur même du village , en face de la pharmacie. Toutes les mains seront réunies sous forme d'installation.
Ce projet tend à démontrer que l'intelligence et le savoir faire de toutes ses mains sont intimement rattachés vers une idée commune: l'interdépendance.

mercredi 14 avril 2010

les mains de la vieille couturière


Cette pièce vient d'être moulée , elle est encore fraiche et en cours de réalisation.
Autant le moulage de la main fine de la coiffeuse fut aisé, autant celui des mains de Louisette fut délicat. Il faut dire que Louisette a 93 ans et qu’elle souffre d’arthrite, aussi rester dix minutes dans un mélange liquide n’a rien d’une partie de plaisir. Elle s’est pourtant pliée à l’exercice avec joie et s’est montrée une élève docile. Le résultat est à la hauteur de son effort : tous les rhumatismes ressortent, jusqu’au petit doigt droit tordu par la maladie. La douleur est soulignée par le contraste avec la fluidité du tissu qu’elle tente d’agripper, témoignage d’un temps où, couturière émérite, elle comptait sur l’agilité de ses doigts pour travailler. Le moulage ne se lit pas comme un instantané, mais comme une histoire de 93 ans qui se dissimule derrière les rides et les distorsions. Les mains de Louisette, c’est l’esthétique du temps qui passe.

la main du boulanger


cette pièce est encore fraiche et en cours de réalisation .
Rien de tel chez le boulanger, rien de repoussant, rien qui rappelle les nuits blanches ou la poussière de farine qui pénètre jusque dans les poumons. Je voulais que sa main symbolise toute la noblesse du travail, voilà pourquoi j’ai souligné les étapes de la transformation en pain : en haut de la manche, pour mieux marquer le fait que c’est un don de Dieu, on trouve les épis de blé, puis, en dessous, les grains eux-mêmes après le battage au fléau, puis d’autres céréales, puis la farine après le travail du meunier. Tout cela est placé dans la manche du sarrau écru, comme en portent les boulangers, et vient alimenter la main, qui vit, bat, pulse au rythme de cette « nourriture ». Elle semble comme un trait d’union entre la matière première, qui entre par le haut, et le produit transformé, la pâte, qui paraît presque sortir des doigts. J’ai voulu mouler la main en train de pétrir, pour mieux montrer la vie qu’elle enfante, puisqu’on dit que le pain c’est la vie. Les doigts, blancs comme la farine est pure, s’enfoncent alors dans la boule de levain, et le tout repose sur une tablette blanchie, symbole du pétrin, de la planche qui servira à découper le pain, mais aussi du bois, élément naturel comme l’origine du pain. La sculpture se lit sagittalement, de haut en bas, mais aussi cycliquement, puisqu’on part de la nature (le blé) pour revenir à la nature (le bois). La main n’est alors plus qu’un relais.

Les mains du garagiste







J’ai représenté les mains de Gilles, garagiste de Saint-Chaptes, comme si elles étaient prises sur le vif, comme un arrêt sur image. Elles sont agrippées autour d’une pompe à eau, en rotation, et un moulage particulier m’a permis de bien rendre l’effort du dévissage de la pompe. J’ai bien sûr utilisé une véritable pièce automobile, trouvée dans les poubelles du garagiste, suffisamment rouillée pour me permettre de rendre le réalisme du travail. Je ne voulais pas un moulage idéalisant, mais au contraire une reproduction terre-à-terre de l’ambiance d’un garage automobile. Je voulais qu’en regardant la main, on sente l’huile de vidange, la limaille de fer, le froid de l’acier, qu’on entende le grincement des outils et du métal. Voilà pourquoi j’ai choisi de souligner le mimétisme entre la pièce et la main : les doigts sont eux-mêmes rouillés, les plis des articulations huileux, les ongles remplis de crasse. Les mains semblent presque une pièce mécanique, comme si l’ouvrier devenait ce qu’il travaille et se fondait dans ce qu’il usine. Elles ont perdu leur humanité et sont colossalement abîmées.

lundi 28 décembre 2009

ça concerne qui ?


Une centaine de personnes sont directement concernées :
Celles qui veulent bien prêter leur mains et qui sont intéressées par ce projet artistique.
Maire-bénévole d'association- président de club- élus- commerçants- artisans-doyens-agriculteurs-postiers-médecins- infirmières- buraliste- prêtre- pasteur ....des figures emblématiques comme le joueur de boules le plus connu- le maire qui a cumulé le plus de mandats- une vieille dame rigolote-une nounou pas ordinaire.... la directrice d'école-quelques enfants de tous les âges.....il y a aussi des couples mythiques dont les deux mains réunies seraient les bienvenues....certains font des pizzas, d'autres tiennent l'épicerie centrale, d'autres s'activent pour rendre les fêtes St chaptoises des plus agréables ....Et tous les autres , ceux qui auraient le désir de s'intégrer davantage dans le village mais qui n'en ont pas l'occasion à cause de leur travail . Tout le monde peut se sentir concerné, les ados également, la liste n'est pas exhaustive , merci de me contacter.
c'est avec plaisir que votre main sera à jamais immortalisée!
Enfin la population entière du village sera indirectement concernée par l'exposition elle même .

jeudi 24 décembre 2009